1. |
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Ces trous ne sont pas faits pour que tu respires... mais…
Pour que tu te noies
Pour que tu te…
Sueur… terreur… frayeur…
Alors… qui meurt ? Qui danse ? Qui rit ?
Qui pleure ? Qui peint ? Qui filme ?
Moteur! Ça tourne au malheur… joli cœur !
Ces trous ne sont pas faits pour que tu respires... mais…
Pour que tu te noies
Pour que tu te…
Qui a peur ? Qui frappe ? Qui fuit ?
Qui leurre ? Qui craque ? Qui crie ?
Vainqueur… Qui perd ? Qui triche ?
Est un sauveur ? Qui tombe ? Qui coule le tout
Sans heurts ? Qui trame ? Qui trime…
En chœurs…Qui rame ? Qui frime ?
Chialeur…ta stupeur…ta chaleur…
Hé, trembleur !…Face aux faucheurs…tu meurs !
Ces trous ne sont pas faits pour que tu respires... mais…
Pour que tu te noies
Pour que tu te…
Tes mimiques, ta noirceur, tes sourires, tes sautes d’humeur
Tes caresses, tes maux de cœur…finissent au mixeur
Pile, face, à contrecœur…forcé de tout plier dans l’heure
Tu tiques, t’attaques, toi t’as pas peur…et « So long, sir ! »…
Erreur… Aurore…Horreur…
Pâleur…rougeur…mineure
Ou majeure…rongeur…plongeur…
Et grimpeur…Qui titube ? Est un tombeur ?
Fureur…douceur…douleur
Hurleurs…aboyeurs…voyeurs
Cracheurs…qui se cassent et s’étripent…
Et s’écœurent…Qui y passe ? C’est l’heure !
Ces trous ne sont pas faits pour que tu respires... mais…
Pour que tu te noies
Pour que tu te…
Pourtant t’as tout vu de loin…tout reniflé comme un chien…
Mais tu recules…tu t’accules…tout seul dans un coin…
T’as tout vu de loin…même la crasse dans les coins
Mais l’oreille repliée, tu geins…
Ces trous ne sont pas faits pour que tu respires... mais…
Pour que tu te noies
Pour que tu te…
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2. |
Vidéo Inferno !
03:36
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J’ai pas capté l’début et la fin était à l’envers
En dehors de l’écran, partout, c’est d’jà la guerre
Toi tu danses devant le projo, à poil, en travers
D’un tas de couleurs, qui coulent… sur la toile, le verre…
Rouge ! Des tonnes d’éclats de rouge !
Dans tes dents, dans tes cheveux
Sur tes lèvres perle le bleu
Le bleu que perdent tes yeux…
Et l’écran gronde pour nous deux
Et l’écran gronde :
Welcome to the Vidéo Inferno, où tu connectes ta rétine à ton cœur sans cerveau !
Welcome to the Vidéo Inferno, où tu t’entubes cathodique à pleines mains dans les naseaux !
Welcome to the Vidéo Inferno, où tu te saoules d’ondes et t’auto-fouettes allegro !
Welcome to the Vidéo Inferno, où tu strip-teases pour toi-même et tu jouis sur le carreau…
T’as vu comment la peur s’est collée à leurs basques ?
Comme un chewing-gum dégueu’, comme un pop-corn flasque
Ils savent même plus lire l’heure… et minuit est en place !
Sur l’écran plus d’couleurs, nous on couvre nos traces...
Noire, ton ombre dans le brouillard noir,
Se voit à peine au départ
Blanches, c’est leurs rétines qui flanchent, blanches
De flashs, dans l’vide, qui tranchent
Mais l’écran gronde pour nous deux
Mais l’écran gronde :
Welcome to the Video Inferno, où tu connectes ta rétine à ton cœur sans cerveau !
Welcome to the Vidéo Inferno, où tu t’entubes cathodique à pleines mains dans les naseaux !
Welcome to the Video Inferno, où tu te saoules d’ondes et t’auto-fouettes allegro !
Welcome to the Video Inferno, où tu strip-teases pour toi-même et tu jouis sur le carreau…
Rouge ! Des tonnes d’éclats de rouge !
Dans tes dents, dans tes cheveux
Sur tes lèvres perle le bleu
Le bleu que perdent tes yeux…
Noire, ton ombre dans le brouillard noir,
Se voit à peine au départ
Blanches, c’est leurs rétines qui flanchent, blanches
De flashs, dans l’vide, qui tranchent
Et l’écran gronde pour nous deux
Et l’écran gronde :
Welcome to the Video Inferno, où tu connectes ta rétine à ton cœur sans cerveau !
Welcome to the Vidéo Inferno, où tu t’entubes cathodique à pleines mains dans les naseaux !
Welcome to the Video Inferno, où tu te saoules d’ondes et t’auto-fouettes allegro !
Welcome to the Video Inferno, où tu strip-teases pour toi-même et tu jouis sur le carreau…
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3. |
Kopecks
03:36
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Quelques kopecks f’ront l’affaire et joué sera le tour
Si l’ombre d’une magie opère, on l’saura pour toujours
Que dit l’diable quand on se perd dans son crasseux faubourg ?
Où la neige prend la poussière et toute la boue autour…
On s’fend encore la gueule quand partout le tout dégringole
Sous les applaudissements, les torgnoles…
Dis, pourquoi tu t’affoles ? Le spectacle enfin décolle !
Et dans l’ombre ça rigole…
Trois hommes allongés par terre sous le cri des vautours
Des jouets cassés par derrière s’font la malle à leur tour
Que dit la vielle rivière qu’en bave jours après jours ?
Quand nos mains brisent nos verres dans nos bouches d’amours
On s’fend encore la gueule quand nos bras par terre, virent et volent !
Et grouillent de bestioles… Hah, guignols !
Dis, pourquoi tu t’affoles ? Tes yeux tordent tout et s’immolent !
Ça vrille dans ta boussole…
L’allure élégante et fière des chats crèvent dans ma cour
On s’bat à coup d’barres de fer dans ç’bar brûlant, ce four
Y’a deux amants au cimetière et des rats qui savourent
Des trains qui sifflent et l’enfer fait jongler ses tambours
Faisant plus d’ombres qu’elle n’éclaire, la lune passe son tour
Les loups hurlent leur misère, des fois qu’on serait sourd...
Quelques kopecks f’ront l’affaire et joué sera le tour
La neige prendra la poussière et toute la boue autour…
On s’fend encore la gueule quand partout le tout dégringole
Sous les applaudissements, les torgnoles…
Dis, pourquoi tu t’affoles ? Le spectacle enfin décolle !
Et dans l’ombre ça rigole…
On s’fend encore la gueule quand nos bras par terre, virent et volent !
Et grouillent de bestioles… Hah, guignols !
Dis, pourquoi tu t’affoles ? Tes yeux tordent tout et s’immolent !
Ça vrille dans ta boussole…
Dis, pourquoi tu t’affoles ? Quand tu marches près des flammes, du pétrole
Dis, pourquoi tu t’affoles ?
Dis, pourquoi tu t’affoles ? Quand la corde au cou, tu t’envoles
Dis, pourquoi tu t’affoles ?
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4. |
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Des gosses fument comme des vampires sous les néons fracassés
De ce vieil arrêt d'bus où tout semble flotter
A pas dormir la nuit, à voir les jours se défiler
Comme si le monde sous leurs pieds venait de s’évaporer…
Qui a encore éteint ? C’est crispant, c’est malsain…
Qui a encore éteint ? C’est stressant, l’air de rien…
Qui a encore éteint ? C’qu’ils attendent ? J’sais pas bien…
Qui a encore éteint ? Là ils s’planquent, ça craint…
Ils tournent le temps en boucle, espérant ne pas y rester
Mais sans prév’nir, lumière ! Tout s’remet à fonctionner…
Comme un compte à rebours qu’on n’aurait lancé pas exprès
Y’a quelque chose qui les cloche, les assomme sans sonner…
Qui a encore éteint ? Fait tout sombre, c’est vilain
Qui a encore éteint ? C’est lancinant, c’est malin
Qui a encore éteint ? J’crois qu’j’connais ce refrain…
Qui a encore éteint, putain…
Dis, tu les entends pas gueuler !? T’entends jamais laisse tomber !
Comme une bombe nucléaire leur soleil va éclater !
Dire qu’on va creuser des terrains minés !
Taper du pied par terre, t’sais, ça va rien arranger…
Ils sont tellement que dalle qu’ils pourraient tout devenir :
Des poètes magiciens, des fantômes, des soupirs
Et dans la crasse, ils brillent comme des saphirs
Qui a encore éteint ? C’est trop chiant, c’est sans fin
Qui a encore éteint ? On patine sur c’terrain
Qui a encore éteint ? C’est juste là, c’est lointain…
Qui a encore éteint, putain ?
Dis, tu les entends pas gueuler !? T’entends jamais laisse tomber !
Comme une bombe nucléaire leur soleil va éclater !
Dire qu’on va creuser des terrains minés !
Taper du pied par terre, t’sais, ça va rien arranger…
Quelle chute, quelle très jolie chute, quel spectacle éclatant que voilà…
Dans c’bac à sable ça s’débat, à coup de pelle, de pioche, ça s’ramasse là
Ça construit que dalle, que des rêves sur du sable. Ça s’fait la guerre, la paix… ça en reste là
Quelle chute, quelle terrible chute, quel spectacle éclaté ça donne là…
Ça a beau se courir après, essayer de se rattraper mais ça s’vautre et ça s’relève pas !
Ça a beau s’tendre, s’écorcher la gorge en long pour hurler mais ça s’gobe la langue, la voix !
Ça a beau s’écarteler, à deux doigts d’y toucher ça y laisse la peau, la tête à chaque fois !
Alors, on peut gesticuler, on s’débat qu’en retrait… et on calcule même pas…
Tu les entends pas gueuler !? T’entends jamais laisse tomber !
Comme une bombe nucléaire leur soleil va éclater !
Dire qu’on va creuser des terrains minés !
Taper du pied par terre, t’sais, ça va rien arranger…
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5. |
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Mate ces peintures, qui traînent çà et là
Déchirés loin de la grande fête… avec les rats,
On se bouffe ici et là,
Dans un grand huit loufoque et funèbre… dis, rigole pas !
Si l’on s’enivre là-bas,
Qu’on s’fout de tout, qu’on marche pas droit,
C’est qu’on est déjà mort… au moins 17 fois
Et depuis hier le goût du miel me revient pas !
Est-ce qu’on est tombé d’en bas ?
D’une profondeur presque impossible de la rue au toit
Ça danse et ça rit gras,
Ça fausse l’odeur de cette fosse là
Où pourrissent nos cœurs ! Rigole mais rigole pas…
Car ici, c’est la fête ! Ç’est vrai ou pas ?
Dans une guerre des mondes immonde le soleil fait pourrir ta fiesta
Et de sombres ombres oblongues rampent sur nos plages recta…
Mate donc ce sable qui s’écroule sous nos pas
Ces couleurs sans texture et sans teinte… dis, ça t’étonne pas ?
Que l’soleil soit échoué là,
A l’endroit même où il se lève tous les feux sont froids.
Si ça brille par là-bas,
Tu sais, sur cette plage, soit on crame soit on se noie !
Laisse donc tes loques là !
Collé d’alcool, les coups de fouet ? Tu les sentiras pas !
T’en rates plus que tu crois,
C’est pas parce qu’on te coupe la tête qu’il faut croire que t’es Roi !
Et à l’envers de cet endroit,
Reste la fête ! Ç’est vrai ou pas ?
Refrain
Mate donc ces taches qui s’accrochent et partent pas
Et cette grande toile qu’on coupe au couteau on s’y emmêlera
Nos pinceaux dans un sale état,
On fuit des rêves tête baissée dans le sable sans trop savoir pourquoi...
Et mes croûtes z’en ont fait quoi ?
J’avais des monstres au cœur et des cauchemars maintenant j’ai peur de moi !
J'suis qu’un Gauguin de guingois,
La tronche qui dégueule dans un ponch, et c’est très bien comme ça !
En costume, en robe, on fait quoi ?
Plus vraiment la fête… ç’est vrai ou pas ?
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6. |
Patient X
04:45
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Flanqués, la nuit, d’esprits frappeurs et de poupées toc-toc
Comme reclus dans un recoin de labo,
La bave aux lèvres, le regard blême quand hurlent les sirènes
On ne bouge que des yeux mais pas trop…
Est-on ici ? Est-on partis ? Est-ce qu’on tricote et traficote nos cerveaux ?
Est-on ici ? Vraiment partis ? Y’a comme une odeur de brûlé sous l’capot…
Avec nos gueules de goules et nos gri-gri vaudous
Sous le reflet des scalpels et des ciseaux,
Sous la glace des jets d’eau qui nous brûlent la peau,
On prend l’habitude d’avoir froid dans le dos…
Est-on ici ? Vraiment partis ? Y’a comme des cafards qui nous courent sous la peau !
Est-on ici ? Est-on partis ? Est-ce qu’on tricote et traficote nos cerveaux ?
C’que ça fait d’être pris pour cible quand t’es déjà au cachot !
Etre pris pour cible et de haut...
Et derrière nos masques mystiques de Baba-yagas, de gogos,
Sous toutes nos muselières de barjos,
On caresse encore le rêve d’être forts, d’être beaux,
Sans s’fracasser la tête sur des barreaux…
Est-on ici ? Est-on partis ? Est-ce qu’on tricote et traficote nos cerveaux ?
Est-on ici ? Vraiment partis ? Ai-je vu des corps calcinés ou est-ce faux ?
C’que ça fait d’être pris pour cible quand t’es déjà au cachot !
Etre pris pour cible et de haut…
Comme des aliens en peine écrasés sur nos propres planètes
On singe tous les bons gestes comme il faut.
On passe de pièces en pièces avec l’enfer dans nos têtes
Du paranormal à la parano…
Est-on ici ? Est-on partis ? Est-ce qu’on tricote et traficote nos cerveaux ?
Est-on ici ? Vraiment partis ? Y’à aucune trace de brûlé sous ce capot…
Est-on ici ? Est-on partis ? Pas la moindre bestiole ne court sous nos peaux !
Est-on ici ? Vraiment partis ? Ai-je vu des corps calcinés ou est-ce faux ?
C’que ça fait d’être pris pour cible quand t’es déjà au cachot !
Etre pris pour cible et de haut…
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7. |
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Elle est encore là cette gamine à la voix froide et livide
A beugler dans nos têtes une comptine terrible
Un genre de prophétie qui rate à chaque fois sa cible
Qui fait les poils frémir mais qui r’tombe là invisible
Les astres collés aux yeux comme des lucioles blanches qui grisent
Elle balance là ses chants dans l’vent comme des claques dans une bise
Elle emmêle ses rubans, se piège toute seule et tape sa crise
Les mains dans sa marmite elle fait bouillir qu’une boue grise
Elle était encore là cette nuit, jusqu’au p’tit jour et sa sale mine
Nous fixe, nous colle au mur ‘fin c’est c’qu’elle voudrait, alors elle s’échine
A nous foutre sur la gueule ses vieilles magies noires assassines
C’qu’y’a c’est qu’elle jette ses sorts comme des déchets aux abîmes
Avant d’être qu’une vieille peau dans un miroir sombre et vide
Le sourire sous l’chapeau, elle cible les sales langues qui la visent
Et le visage huant, elle chante, elle hurle toute immobile
Un genre de prophétie qui f’ra pas qu’rater sa cible :
« Gare à tes rires, quand passe l’effroi
A tes fous rires, à ton air narquois
Gare à tes rires, la prochaine fois
C’est sans sourire qu’on te retrouvera… »
On sent qu’c’est la ruine dès l’enfance, qu’là elle se plante, qu’elle a une graine
Toute pliée dans sa planque elle éructe ses sorts avec peine
Ç’qu’elle incante dans l’silence, ce qu’elle damne dans ses poèmes,
On sait pas trop ce qu’elle en pense mais elle le crache comme un problème
Elle veut prendre ces trains de nuit qui passent à l’arrière des cimetières
Voler au d’ssus des barrières mais ses souffles expirent dans les airs
Et puis lancer des éclairs mais c’est qu’des clins d’œil qu’elle sait faire
Alors elle tire la gueule sous l’éternité, le tonnerre
Même les corbaques se tirent d’elle et piaffent quand elle parle de mystère
Personne la voit venir ni repartir d’ailleurs pour l’enfer
Sous des bâtons de pluie, sous une nuit d’été, sur une grève
Elle pulvérise sa comptine en particules dans nos rêves :
« Gare à tes rires, quand passe l’effroi
A tes fous rires, à ton air narquois
Gare à tes rires, la prochaine fois
C’est sans sourire qu’on te retrouvera… »
A l ‘orée des chants d’maïs qui bruissent la nuit où les ombres trainent
On voit sa tête s’éclairer flotter et rouler sur la crête
Au bas d’une colline de breloques bric à brac fumant sous la neige
Elle voudrait qu’des golems s’enflamment et qu’l’enfer enfin... Samain
Gave le purgatoire, d’esprits malins un peu bêbêtes
Dans sept spirales infernales aux allures de foire, de fête foraine
Où la lueur des manèges s’étouffe et roule sous la poussière
Sous un ciel rose fluo où sifflent un avis de tempête :
« Gare à tes rires, quand passe l’effroi
A tes fous rires, à ton air narquois
Gare à tes rires, la prochaine fois
C’est sans sourire qu’on te retrouvera… »
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8. |
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Es-tu vraiment là pour cogner ?
Te battre et tout exploser ?
Ou bien pour saigner et prendre une raclée ?
Est-ce que tu brûles pour mieux briller ?
Tu sautes pour te voir tomber
Dois-tu t’étouffer pour t’sentir respirer ?
Tu bois toujours pour te noyer
Tu te boxes pour te sonner
Et tous ces tremblements est-ce que ça t’fait vibrer ?
Tu sers les poings pour les ronger
Tu t’lances on va te jeter !
Est-ce que tu montres les dents pour te les faire briser ?
C’qu’y’a c’est qu’tu beugles ou tu la boucles !
Tu t’planques ou tu fous le souk !
Tu beugles ! Tu la boucles !
Rien et tout c’est c’que ça te coute
- Des poings, tu barres ta terreur !
- Tes poings barrent toute ta terreur !
Est-ce que t’es là pour trancher ?
Cutter et tout découper ?
Ou juste pour t’écorcher juste pour te faire planter ?
Tu cours toujours pour t’étaler
Te frappes-tu pour te blesser ?
A t’battre avec les chiens tu t’feras dévorer
Tout ce qu’on t’fais manger, va t’gonfler
Tu dégueules d’acidité
Gueules-tu pour qu’on t’entende ? Ou t’rendre sourd et muet ?
Est-ce que tu te couches pour t’enterrer ?
Tu crève un peu pour rêver
Te raccroches-tu aux branches pour les voir se casser ?
C’qu’y’a c’est qu’tu beugles ou tu la boucles !
Tu t’planques ou tu fous le souk !
Tu beugles ! Tu la boucles !
Rien et tout c’est c’que ça te coute
- Des poings, tu barres ta terreur !
- Tes poings barrent toute ta terreur !
Tu beugles ou tu la boucles
Tu beugles ! Tu la boucles !
C’qu’y’a c’est qu’tu beugles ou tu la boucles !
Tu t’planques ou tu fous le souk !
Tu beugles ! Tu la boucles !
Rien et tout c’est c’que ça te coute
- Des poings, tu barres ta terreur !
- Tes poings barrent toute ta terreur !
Tu beugles !
Tu la boucles !
Tu la boucles !
Tu beugles !
Tu beugles !
Tu la boucles !
Tu beugles !
Tu beugles !
Tu la boucles !
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9. |
Vaurien
05:27
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Tom, tape un coup sa caboche… ça sonne,
A force, il en tire 2/3 rêves pas trop moches
Tom, rafistole sa cervelle… raisonne
A force, son ciel en feu de cendres papillonne
Tom vient d’réparer son cœur et l’cogne
A force, il s’rappelle presque de tout et frissonne
Tom, se souvient qu’elle chantait et grogne
A force de l’avoir oubliée tout l’écorche…
A sa façon d’attendre, de piétiner sur ses talons
A sa façon de se défendre, de fixer toutes nos réactions
A sa façon de se faire tendre, de tourner tout toujours pas rond
A sa façon de se détendre on sent qu’il peut péter les plombs !
Qu’est-ce qu’il prépare ? Putain !
Quand il siffle cet air de rien ?
Qu’est-ce qu’il prépare ? Putain !
Elle était divine, lui, vaut rien !
Et quand y’s’marre dans un coin
Quand son manège s’éteint,
Qu’est-ce qu’il prépare ? Putain !
Qu’est-ce qu’il devine ? Lui, vaurien…
Tom sent encore cette fleur sur sa pomme
A force sa peau d’écorce décrasse, tout bourgeonne
Tom, fixe les horloges, quand vient l’automne
A force il n’entend qu’elle et ses oreilles bourdonnent
Tom, à fait son temps, fantoche, se gomme
A force d’y garder une place, son cœur s’époumone
Tom en fait des pieds, des mains, détonne
Il force comme un gosse qui rêverait d’être un homme…
A sa façon d’attendre, de piétiner sur ses talons
A sa façon de se défendre, de fixer toutes nos réactions
A sa façon de se faire tendre, de tourner tout toujours pas rond
A sa façon de se détendre on sait qu’il peut péter les plombs !
Qu’est-ce qu’il prépare ? Putain !
Quand sa boite vide fait le plein ?
Qu’est-ce qu’il prépare ? Putain !
Contre la montre, lui, vaut rien !
Et quand tout semble tourner bien
Quand y’a pas d’menace au loin
Qu’est-ce qu’il prépare ? Putain !
Qu’est-ce qu’il nous montre ? Lui, vaurien…
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